To the furnace!

The City Cook

Il est de ces blogs qui suscitent notre intérêt, illuminent nos pauses boulot, élèvent notre savoir.
The City Cook en fait partie.

Kate McDonough, la créatrice de City Cook, est une e-pintade accomplie.
Femme active – elle a travaillé longtemps dans la communication corporate, elle n’en reste pas moins une grande cuisinière. Comme elle l’explique sur son blog, elle ne cuisine pas simplement pour nourrir ses troupes, mais par réel plaisir.
Après des années de pratique quotidienne, d’ateliers cuisine, de visionnage d’émissions culinaires diverses, de quête effrénée du meilleur livre de recettes ou du meilleur ingrédient, elle propose, en ligne, une solution pour ses consoeurs : les cuisinières… new-yorkaises.
L’adjectif a son importance : cuisiner, à New York, c’est un peu comme faire du jogging à Paris. Ça n’est pas une coutume, d’une part, et les structures sont loin d’être les plus adaptées, d’autre part. Comme elle l’explique pour elle-même, les gens sont aussi overbookés que les cuisines, minuscules.

Alors, elle s’est donnée une mission : mettre à dispositions des pintades new-yorkaises une base d’informations pour découvrir où acheter ses produits et comment s’amuser au maximum et réussir la meilleure des cuisines chez soi.
Parce que, comme elle le dit si bien, c’est toujours mieux que de commander un burritos mal fait, que d’acheter un repas tout fait ayant probablement mariné 10 heures sur le comptoir du deli, ou que de dépenser la moitié du revenu de votre journée dans un restaurant médiocre.

« You'll be healthier, thinner, richer, and hell, unless you're at a restaurant with someone named Batali or Keller in the kitchen, you'll probably eat better, too »*

En conséquence, un blog hyper complet, avec une multitude d’articles pratiques (du genre : pourquoi et comment se faire son propre déjeuner au travail, comment cuisiner économe sans manger de conserves, qu’acheter en cette saison et tous les bons plans produits du moment), une centaine de recettes et un moteur de recherche multicritères, des critiques de livres de cuisine et une liste formidable de commerçants locaux. C’est notamment grâce à elle que nous savons maintenant que les saucisses de Morteau sont introuvables a New York, mais que la charcuterie Schaller & Weber dans l’Upper East Side propose des substituts tout à fait décents.
Et parce que notre e-pintade est décidément extrêmement moderne, elle a même créé un podcast City Cook vous permettant d’écouter, à la maison, des conversations avec les plus grands artisans new-yorkais, auteurs et experts culinaires.

Alors il ne reste plus qu’une chose à faire : To the furnace, c’est-à-dire aux fourneaux. Certes, en anglais, ça sonne moins bien. Mais Miss City Cook va bien nous trouver une expression plus alléchante !

Le site, ici: www.thecitycook.com

* « Vous serez plus saines, plus minces, plus riches, et diantre ! à moins que vous ne soyez dans un restaurant avec un dénommé Batali ou Keller en cuisine, vous mangerez probablement mieux également »